Il était une fois ...
Au début des années soixante, un adolescent à la voix d' or allait bouleverser son auditoire et conquérir le monde.
J' avais son âge et je me souviens. Ce site réveille son souvenir pour les nostalgiques et retrace son histoire pour ceux qui ne la connaîtraient pas.
L' histoire de Roberto Loreti dit "Robertino".
L' année 1961 fut son apothéose mais l' on pouvait se douter qu' à l' approche de sa quatorzième année sa voix claire et mélodieuse allait s' estomper pour prendre un timbre adulte.
En 1964 il participa au festival de San Remo avec la chanson “Un bacio piccolissimo” qui arriva en finale et devint pour un moment la chanson la plus vendue de l’ année et resta à la première place du hit parade durant plusieurs semaines.
Quelques mois après, en duo avec Aurelio Fierro il arriva en finale du festival de Naples avec le titre “Mo” (Me ne vaco a Pusilleco).
Son succès fut si important, qu’ à Moscou, au début de la rencontre pour le match de foot URSS-Italie les joueurs de l’ équipe nationale Italienne furent accueillis par la voix de Robertino chantant l’ Ave Maria de Frantz Schubert diffusée par les hauts parleurs du stade.
Il retourna à San Remo en 1965 avec “Mia Cara” (écrite par Mogol et Pino Massara) et l’ année suivante il triompha au festival de Naples avec “Bella” chantée en duo avec Sergio Bruni.
En 1967 il obtint un autre grand succès à la manifestation estivale Italienne (1964/2004 qui fut transmise à la radio puis à la télévision "1968") avec la chanson “Era la donna mia” (écrite par Gianni Meccia) qui arriva en finale et lui fit vendre beaucoup de disques. (voir page Vidéos)
L’ année suivante, à la même manifestation, il présenta “Suona, suona violino” qui arriva en septième position.
Il retourna à San Remo en 1969 avec “Le belle donne” (musique de Paolo Conte et Michele Virano).
Dans les années 1970 son succès en Italie diminua mais il poursuivit ses tournées dans le reste du monde.